Article Santé

L’équilibre alimentaire

Une alimentation incorrecte génère deux sortes de « poisons » :

  • exogènes (apportés par l’alimentation) : les TOXIQUES
  • endogènes (fabriqués dans l’organisme) : les TOXINES.

LES TOXIQUES

CAFE, THE, CHOCOLAT, ALCOOL, COLA, TABAC

Ces toxiques sont filtrés par le FOIE qui est l’usine de notre organisme.

Les toxiques ont la particularité de traverser la membrane graisseuse qui protège la cellule nerveuse. Ils accélèrent la transmission de l’influx nerveux et peuvent, quand l’organisme est affaibli, l’aider à faire face à certaines situations : besoin de se concentrer, de gérer un stress, une émotion, d’optimiser un moment de détente, de s’adapter à un changement de rythme (travail–maison).

Consommés en excès, ces toxiques épuisent le filtre hépatique et atteignent la cellule nerveuse. Ils abaissent progressivement son seuil d’excitabilité diminuant d’autant sa capacité à faire face aux situations de stress. L’organisme recherche alors inconsciemment ces mêmes excitants pour remonter ce seuil d’excitabilité et crée ainsi un équilibre artificiel et éphémère.

L’être humain tombe progressivement dans un état de mal-être constant qui l’oblige à rechercher de façon régulière la consommation de ces mêmes toxiques : c’est ainsi que s’installe la dépendance (alcoolisme, tabagisme, caféisme…).

Ce phénomène est d’autant plus pervers que l’hyper excitation qui suit l’usage de toxiques fait place à un état de sous excitation qui déclenche un appel addictif vers un autre toxique. L’alcool, le café, le tabac, le chocolat sont souvent associés.

LES TOXINES

Ces « poisons » se forment dans le tube digestif quand la digestion est perturbée lors des 6 erreurs alimentaires suivantes :

ADDITIFS DE SYNTHÈSE, CONSERVATEURS, COLORANTS, NITRATES

CONFISERIES, CONSERVES, CHARCUTERIES INDUSTRIELLES

Les produits chimiques qu’ils contiennent occasionnent des allergies et une fatigue du système immunitaire.

INHIBITEURS DE DIGESTION

  • sucres rapides au cours des repas : SODA, JUS de FRUITS, SUCRES du COMMERCE, CONFITURE, MIEL

L’absorption de sucre rapide au cours d’un même repas déclenche la sécrétion immédiate de l’insuline or la libération de cette hormone se fait au détriment de la sécrétion des enzymes nécessaires pour digérer les protéines, les glucides lents et les lipides.

Le sucre roux en poudre, le fructose, peuvent remplacer le sucre de betterave industriel. Mais il faut savoir qu’il existe beaucoup de sucre dans les fruits, les légumes, le pain et que le sucre en excès se transforme en graisses.

Toutefois, le fructose des fruits (deux par jour maximum) n’a pas d’incidence sur le taux de glucose sanguin.

Alors qu’il peut être élevé chez des personnes qui ne consomment pas de sucre rapide. Ceci s’explique par la mauvaise qualité de la bile donc une fragilité hépatique, qui participe à la régulation du taux d’acidité dans le duodénum où agissent les enzymes digestifs du pancréas. En compensation d’un mauvais taux d’acidité, le pancréas secrète beaucoup plus d’enzymes au détriment de l’insuline et donc de l’assimilation des sucres.

Le miel doit être pris seul ou dans un liquide car il est difficile à digérer en association avec d’autres aliments ce qui n’est pas le cas du sirop d’érable dont le goût sucré ne présente pas ce désavantage.

  •  MUESLI, mélange de céréales et de fruits secs, crée un processus similaire qui perturbe la
  •  CAFE ou le THE au LAIT (y compris le yaourt ou le fromage blanc suivi par du café ou du thé).

Le tanin contenu dans le café ou le thé précipite la protéine du lait (caséine) et la rend très

indigeste. De fait, l’absorption régulière de café ou de thé au lait épuise les organes digestifs, notamment, l’intestin, le pancréas et le foie qui se manifestent par un état de fatigabilité anormal du consommateur.

Toutefois, il faut apporter une nuance entre le café ou le thé avec un nuage de lait et le bol de lait avec du café qui est un véritable poison digestif. Cette habitude est née de la période de la guerre où le café était remplacé par des céréales dont l’amertume était neutralisée par le lait.

  • mélange d’une protéine concentrée avec un amidon concentré : la protéine est digérée dans un milieu acide qui bloque la digestion de l’amidon.
  • Protéine concentrée : viande, poisson, volaille, légumineuses (lentilles, fèves…)
  • Protéine légère : champignons, soja, amandes, noix, œuf, fromage
    • Amidon concentré : pâtes, riz, pain, céréales diverses…
  • Amidon léger : châtaignes, pomme de terre, potimarron

Viande, poisson, volaille sont à prendre avec des légumes et des pommes de terre mais déconseillés avec des pâtes, du riz, du pain…

 

EXCÈS DE LAIT ET NOTAMMENT LE LAIT U.H.T

La lactase, l’enzyme qui digère le lactose, sucre du lait, tend à disparaître après la puberté. Au-delà, l’absorption régulière de lait déclenche la synthèse de cet enzyme pour une consommation maximum moyenne de 25 centilitres de lait par jour pour un adulte.

Mais toute interruption de consommation de lait pendant une période supérieure d’environ trois mois, rompt ce processus et fait du lait un aliment indigeste. Si les fonctions digestives sont déficientes, le LAIT doit être supprimé de l’alimentation.

De surcroît, l’Ultra Haute Température (UHT) qui permet une meilleure conservation détruit l’équilibre biologique du lait et le rend sur indigeste. L’indigestion du lait traduit des troubles digestifs et une fatigue hépatique.

Le PETIT LAIT, la FAISSELLE, les FROMAGES FRAIS peuvent avantageusement le remplacer sans ses inconvénients. L’apport de calcium est avantageusement fourni par les fromages fermentés, les entremets dont le lait est cuit mais ne remplacent pas les fromages à pâtes dures dont la concentration de calcium est la plus élevée.

 

FERMENTATIONS ACIDES OU LACTIQUES

Elles se déclenchent lorsque sont consommées lors d’un même repas deux catégories d’aliments qui se digèrent mal ensemble :

Les aliments acides

FRUITS CRUS, TOMATE, YAOURT, FROMAGE BLANC

avec les aliments sucrés ou farineux

SUCRE, MIEL, CONFITURE, PAIN, PÂTES, RIZ, POMMES DE TERRE, CEREALES, GÂTEAUX, FARINEUX, LEGUMINEUX

Ces fermentations perturbent la digestion et produisent des toxines qui, faute de pouvoir être naturellement éliminées, sont stockées sous forme de graisse et envahissent la sphère abdominale. La compression des vaisseaux de l’abdomen perturbe l’irrigation des muscles du bassin qui relient la hanche à la colonne vertébrale.

Ces muscles en surcharge de toxines deviennent hypertoniques et créent une tension anormale sur le bassin qui se déséquilibre et fait basculer le sacrum, os qui supporte la colonne vertébrale, point de départ des douleurs lombaires et sciatiques.

Ces vaisseaux assurent également la circulation des membres inférieurs et des organes et des viscères sous-jacents (ovaires, prostate, vessie). Les fruits crus acides, les tomates, les yaourts et les fromages blancs sont à consommer de préférence, une à deux heures avant où quatre heures après un repas qui comprend des céréales ou des féculents.

Les fruits les plus acides sont les agrumes, les fruits moins acides peuvent être tolérés occasionnellement.

  • Le pamplemousse et l’ananas échappent à cette règle. Ils contiennent un grand nombre d’enzymes digestifs mais il est toutefois préférable de les consommer en début de repas.
  • Les fruits cuits (compotes, tartes), les tomates cuites, ont perdu leur acidité et présentent moins de gène à être associés à des céréales ou des féculents (les italiens ajoutent un peu de sucre pendant la cuisson des tomates pour réduire leur acidité).
  • Les yaourts, les jus de légumes, le cidre et la choucroute crue sont d’excellents aliments qui participent activement à la régénération de la flore intestinale et à la régulation du transit. Le yaourt et le fromage blanc seront pris seuls à 17 heures ou lors de repas qui ne comprennent ni céréales, ni féculents, ni café. Le jus de légumes pourra être pris en début du repas pour ses vertus minéralisantes, la choucroute sera consommée cuite au cours des repas et le cidre occasionnellement avec modération.
Fruits acidesFruits demi-acidesFruits doux séchés
orangepommeraisins secs
clémentinespoirepruneaux
ananasabricotfigues
pamplemoussecerisedattes
raisinbananes
fraise

 

EXCÈS DE GRAISSE

Les produits de la combustion des graisses sont oxydés au niveau des poumons ce qui explique la prise en compte de la fonction hépatique (foie) qui métabolise les graisses dans le traitement de certaines bronchites. En excès, les graisses sont stockées et sont la principale source des surcharges pondérales et de certaines cellulites.

La digestion des graisses est facilitée par la bile qui les émulsionne pour être digérés. La bile a deux autres fonctions : elle acidifie le duodénum (partie du tube digestif où se digère les aliments) pour faciliter l’action des enzymes et elle lubrifie le colon.

Il est courant de constater des troubles digestifs et hépatiques par excès de consommation de graisses : diarrhée, constipation, parasites intestinaux, calculs biliaires, excès de cholestérol, cardiopathies.

  • Le beurre, pris sur du pain avec du fromage, apporte la Vit D indispensable à l’absorption du Plus il sera consommé tôt dans la journée, plus sa digestion sera facilitée et moins il se stockera sous forme de graisse. Il ne faut pas oublier qu’il récupère les hormones données aux vaches laitières c’est pourquoi le beurre de baratte ou d’Echirée plus raffinés seront privilégiés en faible quantité (environ 20 g par jour). Il peut aussi être remplacé par une substance végétale telle que la graisse de palme, de la pâte de noisette ou d’amande.
  • Les huiles végétales de première pression à froid apportent de précieux acides gras essentiels protecteurs de la muqueuse intestinale et du système nerv Les acides gras stimulent la sécrétion de la bile par la vésicule biliaire. L’huile de Colza, l‘huile de noix et l’huile d’olive à alterner en usage modéré (1 à 2 cuillères à café une fois par jour sur vos crudités et salades).

 

EXCÈS DE SUCRES

L’absorption des sucres est régulée par une hormone, l’insuline. Cette hormone est secrétée par le pancréas dont le rôle consiste aussi à libérer les enzymes qui digèrent les protides, les glucides et les lipides. Un apport régulier de sucres rapides lors des repas déclenche une hypersécrétion d’insuline qui diminue d’autant sa fonction enzymatique

Le sucre rapide, le grignotage de biscuiterie et de confiserie, épuisent le pancréas et favorisent le diabète

L’excès de sucre est stocké sous forme de glycogène dans les adipocytes (cholestérol, triglycérides) et se transforme en gaz carbonique et en eau (CO² et H²O). Cette transformation passe par des métabolismes intermédiaires qui libèrent de nombreux acides.

Pour neutraliser l’acidité, l’organisme affaibli capte les bases minérales (calcium, magnésium) indispensables à l’équilibre nerveux. Ces bases se trouvent dans les fruits et les céréales sous forme d’amidon et de cellulose (paroi cellulaire des fruits et des céréales) alors que les sucres ne fournissent pas de cellulose.

L’insuffisance de cellulose peut occasionner de la constipation.

Trop d’acidité dans le corps réduit la lumière des capillaires qui apportent les nutriments et l’oxygène aux cellules. On retrouve dans tous les cancers un excès d’acide et une carence d’oxygène.

La sueur, l’urine et les poumons permettent de réguler le PH de l’organisme.

L’excès de sucres favorise la prise de poids et perturbe l’équilibre nerveux